Autor: admin
Datum objave: 14.07.2015
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14-Juillet: les grandes premières des présidents de la République

1959: QUAND DE GAULLE DÉFILAIT EN HABITS MILITAIRES

14-Juillet: les grandes premières des présidents de la République

http://www.huffingtonpost.fr/2012/07/13/14-juillet-les-premieres-fois-des-presidents-republique_n_1670359.html

14-JUILLET - Avant même son élection, François Hollande avait fait de la fête nationale un symbole de la normalisation du pouvoir qu'il entendait mener une fois à l'Elysée. "C'est un moment important pour la Nation, c'est le lien réaffirmé avec l'armée et l'expression du patriotisme qui doit être le nôtre", expliquait-il pendant sa campagne.

En présidant pour la première fois ce samedi matin le traditionnel défilé militaire du 14-Juillet, le chef de l'Etat ne manquera pas de mettre en avant ces mêmes principes qui résonnent aujourd'hui comme un appel à l'unité face à la crise qui frappe le pays.

Car, au-delà de la force symbolique de cet héritage révolutionnaire que représente la grande fête nationale institutionnalisée par la IIIe République, le 14-Juillet est également un rendez-vous à forte charge politique pour les présidents de la Ve République qui ont tous eu à coeur de marquer de leur empreinte cette date immuable par de menus ajustements hautement symboliques.

Retour sur 14 grandes premières du 14-Juillet.

1959: QUAND DE GAULLE DÉFILAIT EN HABITS MILITAIRES

I.Pour le premier 14 juillet de la Ve République, l'armée mais aussi toute la Communauté française est mise à l'honneur. Fraîchement élu président par un collège de grands électeurs, Charles de Gaulle défile en habits militaires et remet un drapeau aux chefs d'Etat des douze pays de la Communauté (Côte d'Ivoire, Dahomey, Haute Volta, Mauritanie, Niger, Sénégal, Soudan, Tchad, Oubangui-Chari, Congo, Gabon, Madagascar), avant une parade militaire exceptionnelle: 14.000 hommes (trois fois plus qu'en 2012) marchent fièrement dans Paris. Tout un symbole au moment même où l'armée française patine en Algérie.

1969: POMPIDOU ENTRETIENT LA FLAMME GAULLISTE

II. Elu président de la République après le départ du général de Gaulle et l'intérim de Alain Poher, Georges Pompidou s'inscrit dans la plus pure tradition gaulliste, mais passe les troupes en revue en habit de cérémonie. La garden-party n'existe pas encore. Instauré par Charles de Gaulle, le déjeuner du 14-Juillet réunit militaires et ministres autour d’une table dans les salons de l’Elysée et loin des caméras.

1974: GISCARD RÉINVENTE LA GARDEN-PARTY

III. Avide de bousculer les habitudes et de moderniser les usages, Valéry Giscard d'Estaing innove. Dès 1974, le nouveau président de la République transforme le déjeuner du 14-Juillet en réception dans les jardins de l'Elysée. Ambassadeurs, militaires, personnalités politiques et journalistes sont invités à déambuler sur les gazons du Palais présidentiel.

IV. De 1974 à 1979, l'itinéraire du défilé militaire évolue et ne revient que par intermittence sur les Champs-Elysées. Bastille-République (1974), cours de Vincennes (1975), Ecole militaire (1977), République -Bastille (1979). Il faudra attendre François Mitterrand pour que le défilé retrouve son parcours initial.

V. Mais la vraie révolution intervient en 1977 lorsque VGE convie plus de 700 couples de Français en plus des officiels et des personnalités à ce qu'on appelle encore la réception de l'Elysée. Afin de faire de l'Elysée "une maison ouverte à tous", le président reçoit dans l'après-midi 13.000 personnes pour une visite des salons de la présidence.

1981: MITTERRAND INAUGURE LA GRANDE INTERVIEW TÉLÉVISÉE

VI. Premier président socialiste de la Ve République, François Mitterrand donne pour le 14-Juillet un grand entretien télévisé au cours duquel le chef de l'Etat revient sur ses deux premiers mois passés à l'Elysée. L'initiative fera date: l'interview du 14-Juillet devient un rituel qui perdurera pendant plus de 25 ans.

VII. Sept ans plus tard, ce n'est pas l'interview du chef de l'Etat mais le défilé fantastique de Jean-Paul Goude, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, qui marque les esprits. Face à 6000 figurants, plus de 800.000 spectateurs assistent dans les rues de Paris à la "grande parade des tribus planétaires". Une initiative osée qui rompt avec le folklore militaire habituel mais soutenu par le président de la République.

VIII. Mais déjà, l'actualité s'invite dans la désormais traditionnelle interview présidentielle du 14-Juillet. Guerre en Irak (1991), affaire Tapie (1993)... Ce qui était à l'origine une opération de représentation se mue en exercice de déminage et de pédagogie politique.

1995: CHIRAC OUVRE LA GARDEN-PARTY AUX JEUNES

IX. Dès son élection, Jacques Chirac veut faire un geste envers la jeunesse qui l'a porté à l'Elysée. 4000 jeunes sont invités à la garden-party afin de dépoussiérer une réception aux allures monarchiques. Le style de l'interview télévisée est lui aussi lissé afin de rompre avec la solennité des dernières années Mitterrand.

X. La dimension festive de la garden-party atteint son paroxysme après la victoire des Bleus en finale de la Coupe du Monde 1998. Jacques Chirac, empêtré dans la cohabitation, saisit la balle au bond pour s'afficher aux côtés de l'équipe de France et célébrer la France "métissée".

XI. Mais les affaires reprennent vite. Et le président de la République profite à deux reprises de l'interview du 14-Juillet pour répondre aux questions embarrassantes, notamment sur le coût de ses vacances. Le "pschitt" de Jacques Chirac immortalise son entretien télévisé.

2007: SARKOZY ACTE LA RUPTURE

XII. Désireux de rompre avec un exercice jugé "convenu", Nicolas Sarkozy décide de ne pas donner de grande interview à l'occasion de la fête nationale. En lieu et place, un grand concert est organisé sur le Champs de Mars. L’évènement sera reconduit trois années de suite. Mais en pleine crise économique, le coût du concert parisien (le chiffre de 4,5 millions d'euros circule) et de la garden-party de l'Elysée deviennent difficiles à assumer politiquement. Le député apparenté socialiste, René Dosière, pointe les dépenses "fastueuses" de l'Elysée et estime à un peu moins de 800.000 euros la facture du rendez-vous mondain du 14-Juillet dans les jardins de la présidence. Nicolas Sarkozy fait un geste et met fin à la réception comme au concert.

XIII. Sous l'ère-Sarkozy, le défilé militaire se charge d'une forte résonance diplomatique. En 2007, 26 partenaires européens sont invités à venir défiler avec les troupes françaises à Paris. En 2008, le 14-Juillet prend une dimension polémique avec l'invitation de nombreux chefs d'Etat du pourtour méditerranéen, réunis la veille pour le lancement de l'Union pour la Méditerranée. La présence de plusieurs despotes, dont le Syrien Bachar al-Assad, l'Egyptien Hosni Moubarak, et le Tunisien Ben Ali, laissera un goût amer aux défenseurs des Droits de l'homme.

XIV. Mais la rupture a ses limites. Alors que la gauche réclame le retrait des troupes françaises d'Afghanistan, Nicolas Sarkozy veut profiter du défilé militaire de juillet 2011 pour parler défense. Problème, le président a supprimé la traditionnelle interview du 14-Juillet. Qu'à cela ne tienne. Le chef de l'Etat décide de répondre aux journalistes de TF1 en plein milieu du défilé militaire, marquant au passage la dernière grande innovation du quinquennat avant le début de l'ère Hollande.

http://www.huffingtonpost.fr/2012/07/13/14-juillet-les-premieres-fois-des-presidents-republique_n_1670359.html

Les cérémonies du 14 juillet à l'hôtel de ville et discours de Malraux

http://www.ina.fr/video/CAF96053424/les-ceremonies-du-14-juillet-a-l-hotel-de-ville-et-discours-de-malraux-video.html

14 juil. 1958

Lors des cérémonies du 14 juillet 1858, la FRANCE accueille 4000 anciens combattants d'AFRIQUE DU NORD, présents dans le défilé militaire sur les Champs Elysées, comme à la cérémonie de l'Hôtel de Ville au cours de laquelle André MALRAUX, ministre des Affaires culturelles, prononce un discours. - Vue générale place de l'Hôtel de Ville. CPL défilé anciens combattants. Foule faisant le V de la victoire. Anciens combattants en tenue traditionnelle. GP visage. GP targuis dans leurs voiles. PL sur foule. VG place. Noirs en vêtements traditionnels dans les spectateurs. - Discours d'André MALRAUX. PR MALRAUX derrière micros. - "Survivants de la MARNE et de VERDUN, soldats des dernières batailles, combattants de la RESISTANCE, nous voulons terminer cette journée qui est la vôtre en parlant en votre nom à tous les français, à ces français qui savent que depuis 18 ans, seule la FRANCE n'a pas cessé de se battre. Dans la paix comme dans la guerre, nous tenons pour nôtres tous ceux qui croient que la FRANCE (inaudible) et c'est avec tous ceux-là que nous dirons à ceux qui se croient ou se croyaient nos adversaires : vous avez proclamé que nous apporterions le fascisme avec nous, depuis que le général DE GAULLE assume le destin de la FRANCE, le fascisme a-t-il triomphé ? Contre celui qui avait rétabli la REPUBLIQUE, défendiez-vous ce que l'histoire de FRANCE appellera le régime du malheur ? Nous entendrons demain beaucoup de voix dire que la nouvelle République est mauvaise mais nous n'en avons pas entendu une seule, hier, dire que ce régime était bon. (Applaudissements). Le vieil Hôtel de Ville de PARIS était celui de la Commune de 93 et de celle de 71, l'une et l'autre au service de la FRANCE. Vieux peuple de FRANCE, séculairement divisé, comme il est temps de ne plus attendre de l'avenir des réconciliations, comme il est temps de comprendre pourquoi, sur le chemin qui va de l'Arc de Triomphe au rond point de la Défense, le gouvernement veut prolonger une avenue JEAN JAURES par une avenue du GENERAL LECLERC. (Applaudissements, "bravo"). La tâche est rude en ALGERIE, pourtant nous avons vu sur les écrans plus de musulmans acclamer le général DE GAULLE qu'il n'y a de fellaghas dans toute l'ALGERIE (GP sur invités). Et, lorsque la paix conquise, les derniers soldats du contingent passeront devant la statue de la République, peut-être sur la face douloureuse de DIEN BIEN PHU, retrouveront-ils le sourire qu'avaient connu les soldats de FLEURUS. (Applaudissements) Notre peuple nous jugera sur nos actes. Les amateurs de propagande totalitaire seront déçus. Celle du gouvernement consistera à faire connaître ce qu'il fait. Et il serait imprudent de tenter de l'empêcher de le faire. A bon entendeur, salut ! (Applaudissements) Que ceux qui ont défilé pour défendre une autre République que la République française, aillent défiler à BUDAPEST ! (Applaudissements) Mais ceux qui ont cru défendre la REPUBLIQUE de l'an II, qu'ils sachent que depuis bien des années nul n'a combattu pour la FRANCE sans combattre pour le peuple de FRANCE, pour ce peuple qui emplissait le 18 le Mont Valérien et ce matin les Champs Elysées comme pour celui qui défilait le 28 mai à la BASTILLE et auquel notre FRANCE crie : "Je vous appelle tous, ceux qui m'avez défendu et ceux qui croyaient me combattre et pour ces derniers je ne ferai appel qu'à leur plus noble crainte : qu'ils craignent de voir la FRANCE renaître sans eux." (Applaudissements) Ils veulent la REPUBLIQUE sans le général DE GAULLE comme d'autres veulent le général DE GAULLE sans la REPUBLIQUE. Mais la FRANCE, comme PARIS, comme vous, veut la REPUBLIQUE avec le général DE GAULLE. (Applaudissements) La FRANCE veut cette République là parce que, depuis plus de dix ans, notre peuple avait désappris à espérer et qu'il ne se laissera désormais frustrer de son espoir par personne. Que s'efface enfin le système du malheur et que vive la REPUBLIQUE à laquelle le général DE GAULLE a rendu pour la FR

Les Cérémonies du 14 juillet à Paris

http://www.ina.fr/video/CAF91002059/les-ceremonies-du-14-juillet-a-paris-video.html

14 juil. 1958

Commenté par Michel DROIT, le défilé militaire du 14 juillet 1958 sur les Champs Elysées, en présence du président de la République René COTY, et du président du Conseil, le général Charles De GAULLE. Cette année, la métropole accueille sur les Champs Elysées, 4000 anciens combattants d'Afrique du Nord, essentiellement musulmans, et 2000 jeunes d'Algérie.

DEFILE DU 14 JUILLET

http://www.ina.fr/video/CAF88028451

14 juil. 1962

Résumé du défilé du 14 juillet. - Plan perspective des CHAMPS ELYSEES / garde républicaine / foule / DE GAULLE arrivant / il descend de voiture / DE GAULLE se dirige vers les tribunes / il est entouré de POMPIDOU et MESSMER. - Passage du défilé : garde mobile motards CRS ; 3 Mystères 4 passent dans le ciel, laissant derrière eux 3 pinceaux de fumée tricolore. - Passage des missiles sur camions / groupe des transmissions / passage du détachement technique du matériel / ensuite défilé de Polytechnique puis ST CYR / défilé de plusieurs régiments d'infanterie de Marine dont le 1er RIM.

Défilé du 14 juillet et réception à l'Elysée

http://www.ina.fr/video/CAF89052498/defile-du-14-juillet-et-reception-a-l-elysee-video.html

 14 juil. 1974

Résumé des festivités du 14 juillet. La traditionnelle garden party à l'Elysée : Valéry GISCARD D'ESTAING reçoit les musiciens des Joyeux Vignerons. Présence de messieurs DUCLOS, CHIRAC, LECANUET et l'ambassadeur russe Stephan TCHERVONENKO. M GISCARD D'ESTAING et PONIATOWSKI, ministre de l'intérieur, dans les jardins de l'Elysée.Le défilé : la Garde républicaine à cheval, Polytechnique, Saint Cyr, les chasseurs Alpin ski sur l'épaule en tenue blanche, l'équipage du Redoutable, l'école interarmée des personnels féminins de Caen, la légion, l'ambiance parisienne sur les boulevards, le Génie de la Bastille, les Polytechniciens avec bicorne marchant dans la foule et réaction d'une vieille personne, enfin est venue l'heure du bal.

Et si, plutôt que le 14-Juillet, vous fêtiez le 26 messidor an CCXXIII ?

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/13/et-si-plutot-que-le-14-juillet-vous-fetiez-le-26-messidor-an-ccxxiii_4681557_4355770.html

Comme vous pouvez le constater dans notre convertisseur ci-dessus, le 14 juillet 2015 sera aussi le sextidi 26 messidor de l’an CCXXIII du calendrier républicain. Né en 1792, alors que les Montagnards dominent la Convention nationale, et entré en vigueur en 1793, ce calendrier à système décimal est décrété quelques mois après l’adoption du système métrique.

Cette nouvelle définition de l’année veut rationaliser la mesure du temps ; l’année est divisée en 12 mois de 30 jours, soit 360 jours, un mois étant divisé en trois « décades » de dix jours (de primidi à décadi en passant par duodi, tridi, octidi, etc.). Le législateur détermine que le 1er jour de l’année est celui de la proclamation de la première République, le 22 septembre 1792.

Chaque jour reçoit un nom d’instrument, de légume, ou d’animal qui remplace la célébration des saints. Les cinq ou six journées « complémentaires » qui restent sont placées à la fin du mois de fructidor – le dernier de l’année – et sont fériées ; ils portent des noms évocateurs, ceux de jours de la vertu, du génie, du travail, de l’opinion, des récompenses et de la révolution – pour les années bissextiles.

Aboli le duodi 12 nivôse an XIV par Napoléon, le 1er janvier 1806 donc, le calendrier républicain refera surface brièvement lors de la commune de Paris en 1871.

Le monde vu en système décimal

La Révolution française a cherché à revoir la mesure du monde qui l’entoure entièrement en base décimale. Ainsi, le législateur avait au départ voulu diviser les journées en dix heures, elles-mêmes divisées en cent minutes de cent secondes. Devant la difficulté de la mise en place – et les impératifs pédagogiques que la réforme réclamait –, la proposition fut abandonnée en 1795.

A côté des nouvelles unités de mesure comme le mètre ou le gramme, la Révolution met également au point le grade qui doit remplacer les degrés pour les mesures d’angles. Un angle droit ne fait plus 90 degrés mais 100 grades. Comme les minutes décimales, le grade sera finalement lui aussi abandonné.

14-Juillet : François Hollande veut rassurer le pays

http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/07/13/14-juillet-francois-hollande-veut-rassurer-le-pays_4681290_823448.html



Publié le 14-07-2015

http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/societe/20150714.OBS2589/photos-du-ciel-aux-champs-elysees-le-defile-du-14-juillet.html

François Hollande avec le président mexicain Enrique Pena Nieto.


Ce qu'il faut retenir de l'interview de François Hollande

http://www.lefigaro.fr/politique/2015/07/14/01002-20150714ARTFIG00127-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-interview-de-francois-hollande.php


François Hollande "l'audacieux" : ce qu'il faut retenir de l'interview du 14 juillet

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150714.OBS2591/francois-hollande-l-audacieux-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-interview-du-14-juillet.html

Retirez l'invitation au président mexicain Enrique Peña Nieto aux commémorations du 14 juillet 2015

https://www.change.org/p/fhollande-retirez-l-invitation-du-président-peña-nieto-au-14-juillet-2015-noepnenparis


France celebrates Bastille day and invite Mexico's stunning First Lady

http://www.newsgrio.com/articles/64926-france-celebrates-bastille-day-and-invite-mexico-s-stunning-first-lady.html



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Kategorije: Društvo
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