Autor: admin
Datum objave: 27.10.2018
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Natalie Dessay y Charles Castronovo, Manon Toulouse

Curtain Call MANON

Natalie Dessay y Charles Castronovo, Manon Toulouse 13/10/2013

https://operaminora.blogspot.com/2013/10/natalie-dessay-y-charles-castronovo.html

Curtain Call MANON Natalie Dessay - Charles Castronovo 13/10/2013

https://www.youtube.com/watch?v=SA4z0bfwBfY

Natalie Dessay, Charles Castronovo - Saint Sulpice duet (Manon) Toulouse 13/10/13

https://www.youtube.com/watch?v=_yBdmn0Mdfc

 Manon Toulouse 2023.

https://www.google.com/search?q=Manon+Toulouse+2023.+Dessay+and+castronovo&client=opera&hs=fQO&sa=X&tbm=isch&tbo=u&source=univ&ved=2ahUKEwjglPbbr6beAhVBqYsKHSqQBWkQsAR6BAgDEAE&biw=1920&bih=935

 Natalie Dessay - Adieu, notre petite table (Manon) Toulouse 13/10/2013

https://www.youtube.com/watch?v=1iLfIG8Camo

Duo de Saint-Sulpice - Manon (Massenet) - Dessay/Castronovo

https://www.youtube.com/watch?v=doIhSniaT3g

Manon de Massenet, théâtre du capitole (10/10/2013): une soirée à marquer d’une pierre blanche

https://carayonk.wordpress.com/2013/10/11/manon-de-massenet-theatre-du-capitole-10102013-une-soiree-a-marquer-dune-pierre-blanche/

De retour du théâtre du Capitole, pour cette dernière série de Manon de Natalie Dessay… un sentiment mitigé… je pense que ce soir j’ai compris pourquoi certaines grandes stars de l’opéras stressent avant d’entrer sur scène… le public attend qu’ils soient « parfaits » (et la perfection est très subjective) alors qu’ils ne peuvent pas donner plus que ce qu’ils ont et ce qu’ils sont… je pense que dans un premier temps c’est dans cet état d’esprit que je suis arrivé au théâtre du capitole… attendre la perfection (vocale comme scénique) de la part de N. Dessay… une erreur qui ne permet pas de profiter à fond de ce qui nous est offert: des chanteurs qui donnent leur maximum pour faire vivre sur scène ces personnages aussi hauts en couleur.

La mise en scène de Laurent Pelly, réadaptée pour N. Dessay est somme toute très intéressante, de belles idées (l’acte II avec cette chambre un peu surélevée aux murs fictifs, le final dépouillé permet de concentrer l’attention du public sur ce qui est primordial: les chanteurs,…), une direction d’acteur efficace. Les costumes dans cette transposition de l’œuvre au XIXème siècle sont très beaux, notamment les robes du cours de la reine et de la salle de jeu… Cette transposition permet de mettre l’accent sur la place de la femme (objet de désir) dans la haute société de l’époque, comme dit Manon: « Profitons bien de la jeunesse » car ensuite… Ce soir là, les interprètes féminines semblaient fâchées avec leur robes, car je pense qu’ils n’y en a pas une (y compris N. Dessay) qui ne se soit pas pris les pieds dedans.

La direction de Jesus Lopez Cobos fut excellente, parfois l’orchestre couvrait les voix, mais dans l’ensemble j’ai bien aimé sa vision de cet opéras avec une direction dramatique à souhait lors des deux derniers actes et de la scène de Saint-Sulpice. Il fut également très délicat lors de l' »Adieu notre petite table » de Manon. Les chœurs, une des valeurs sures du théâtre du capitole furent encore une fois sans défaut, bon investissement vocal et mouvement de scène bien réglés, bref, ils sont l’un des acteurs de la réussite de ces représentations (comme à chaque fois d’ailleurs).

La distribution permis également de rendre hommage au génie de Massenet avec des rôles secondaires parfaitement employés. J’ai beaucoup aimé le trio Poussette, Javotte et Rosette chanté respectivement par Vannina Santoni, Khatouna Gadelia et Hélène Delalande. Robert Bork en Comte des Grieux fut superlatif: une voix de basse surpuissante et tranchante comme l’acier, inflexible, vraiment extraordinaire, jouant le rôle du père inflexible et moralisateur à la perfection. A noter également le Guillot de Luca Lombardo très drôle et un peu pathétique… Autre très belle surprise de la soirée, le Lescaut de Thomas Oliemans qui a montré une très belle voix de baryton, pas surpuissante, mais bien timbrée. également un bon jeu d’acteur, son rôle n’est pas très glorieux, mais il s’en tire extrêmement bien. Il faut préciser que tous ces chanteurs ont une excellente diction qui permettait au public de suivre les dialogues sans regarder les sous-titres.

Connaissant déjà la voix de Charles Castronovo pour l’avoir entendu dans des pécheurs de perles sublimes avec Annick Massis et sous la baguette amoureuse de M. Plasson… j’ai été une nouvelle fois enthousiasmé par ce ténor à la voix chaude et lumineuse qui possède une expressivité vocale impressionnante et surtout un style qui manifestement lui permet d’interpréter admirablement l’opéras romantique français. En plus d’un physique pour le moins avantageux (on comprend Manon…), il a démontré ce soir un jeu d’acteur à la hauteur de sa partenaire. La scène de Saint-Sulpice et la scène finale (Ah son dernier « Manon »… j’en frissonne encore) restent pour moi les deux moments forts de la soirée d’hier et de cet opéras en général…

Enfin, celle qui a permis de remplir le Capitole avec son simple nom (première fois ou je vois cette salle archi-comble): la Manon de Natalie Dessay. Manon est une jeune fille qui oscille entre le besoin d’une vie sociale dans la haute société et le besoin d’amour (oscillation que l’on retrouve dans l’enchainement des tableaux de l’opéras: Acte I: découverte et perspective des deux vies, puis s’enchainent amour (dans la chambre), argent (au cours la reine), amour (à Saint-Sulpice), argent (dans la salle de jeu) et au final, l’amour avec le diamant dans le ciel… Dans cette vision de l’œuvre, il faut saluer la performance de l’actrice, tout est abouti: une œillade, un touché de main, un sourire, du grand art, il faut bien le dire, toujours en parfaite adéquation à la situation, j’ai par exemple beaucoup aimé la manière dont elle disperse les billets dans son dos sur sa traine lors de l’avant dernière scène à l’entrée des forces de l’ordre, ou lors du déploiement de tout son arsenal de sensualité durant la scène de Saint-Sulpice. Reste quelques mouvements très mécaniques, comme si elle était prise de spasmes qui moi ne m’ont pas convaincu (signes peut-être d’une folie sous-jacente?), je préfère une plus grande fluidité, mais cela reste sa marque de fabrique. Donc pour cette performance d’actrice, elle a rempli son contrat à 200%. Au niveau vocal… elle a donné tout ce qu’elle pouvait. Elle possède toujours ce timbre très reconnaissable avec une quinte aigüe encore insolente. Je pense qu’elle s’est économisée un peu sur les deux premiers tableaux durant lesquels on peinait parfois à l’entendre notamment dans le médium et le grave dès que l’orchestre jouait un peu fort, elle nous a quand même délivré un très beau « Adieu notre petite table », plein de nostalgie, de douceur et de retenue, soutenue admirablement par l’orchestre et son chef. Ensuite à partir du Cours la reine et donc du grand air « Suis-je gentille ainsi » que tout le public toulousain attendait, elle a lâché les chevaux et a été excellente. Pour moi son meilleur moment fut la scène de séduction de Saint-Sulpice, où elle a déployé une puissance et une sensualité auxquelles Des Grieux comme le public ne pouvait résister. Ensuite très beau final dans la salle de jeu, ou l’ensemble fait écho à celui de la Traviata et bien sur une mort tragique d’une justesse impressionnante. Alors bien sur, sur le plan stylistique, je préfère les lignes de chant plus fluides, de mon point de vue toutes aussi percutantes dramatiquement parlant, mais il faut bien le dire, cette manière de chanter, également sa marque de fabrique, associée à son talent d’actrice fonctionne très bien. Je ne suis pas sur qu’avec un enregistrement audio seul, j’aurai été aussi convaincu comme j’ai pu l’être hier soir, mais l’opéras est un équilibre entre le chant et le théâtre et hier soir, la magie a opéré.

Pour conclure, je ne pourrai que remercier Natalie Dessay d’avoir fait honneur à la ville de ses débuts et il faut bien le dire d’avoir permis a un grand nombre de personne de découvrir ce chef-d’œuvre de l’opéras romantique français. Pour l’anecdote, dans la file d’attente, en discutant avec une jeune fille, j’ai détaillé un peu l’histoire en disant qu’à la fin Manon mourait… et sa réponse: « oh non, il ne fallait pas me dire comment cela se finit, je n’aurai pas la surprise »… est ce que quand nous sommes allés voir Titanic, nous avons eu la surprise de voir le bateau couler ?

Pour un œuvre de plus de 150 ans, je n’ai pas pensé qu’il pouvait y avoir du suspense…

Charles Castronovo

https://www.medici.tv/en/artists/charles-castronovo/

Gounod's Mireille

Nicolas Joel (stage director), Marc Minkowski (conductor) – With Inva Mula (Mireille), Charles Castronovo (Vincent), Franck Ferrari (Ourrias)...

https://www.medici.tv/en/operas/mireille-gounod-nicolas-joel-marc-minkowski/

CHARLES CASTRONOVO

https://www.laopera.org/Artists/Cast/charles-castronovo/

Acclaimed internationally as one of the finest lyric tenors of his generation, Charles Castronovo has sung at most of the world’s leading opera houses, including the Royal Opera House  Covent Garden, Paris Opera, Metropolitan Opera, Berlin State Opera, Vienna State Opera, Teatro Real in Madrid, Theatre Royale de la Monnaie in Brussels, Bavarian State Opera in Munich, Gran Teatre del Liceu in Barcelona, San Francisco Opera and Chicago Lyric Opera.

His engagements for the 2017/18 season include returning to the Deutsche Oper Berlin for his debut as Don José in Carmen, a role he reprises at the Théâtre du Capitole in Toulouse. Other appearances include Alfredo in La Traviata at the Paris Opera and Bavarian State Opera, Tamino in The Magic Flute at the Metropolitan Opera, Edgardo in Lucia di Lammermoor at Covent Garden, and Rodolfo in La Bohème with the Singapore Symphony.

Mr. Castronovo’s engagements for the 2016/17 season included the title role in Faust at the Zürich Opera House, Alfredo at the Vienna State Opera, the title role in La Damnation de Faust at the Berlin State Opera, Rodolfo at the Hungarian State Opera, Lensky in Eugene Onegin at the Lyric Opera of Chicago, and a variety of roles at the Bavarian State Opera, including Alfredo, Edgardo, and the title role in Roberto Devereux. In the 2015/16 season, he sang Alfredo with the Canadian Opera Company, Edgardo and Alfredo at the Royal Opera House, Faust in Mefistofele at the Festspielhaus Baden-Baden, and a gala concert at the Théâtre des Champs-Élysées. He began the 2014/15 season with his debut at the Gran Teatre del Liceu in Barcelona as Alfredo, later making his debut at the Salzburg Easter Festival as the title role in La Damnation de Faust under Sir Simon Rattle, a role he also sang with the Berlin Philharmonic. He then starred as Ruggero in the Deutsche Oper Berlin’s new production of La Rondine, performed in Roméo et Juliette at the Teatro Real in Madrid, sang the title role in Faust at the Teatro Regio di Torino, and made his debut in the role of Lensky in Eugene Onegin at the Vienna State Opera. He also appeared at the Bavarian State Opera as Tamino in The Magic Flute, Nemorino in The Elixir of Love and Don Ottavio in Don Giovanni, and sang concert performances of Charles Gounod’s opera Cinq Mars in Vienna and Versailles, marking the work’s first performance in well over a hundred years.

Charles Castronovo began the 2013/14 season at the Théâtre du Capitole in Toulouse, where he sang his first performances of Des Grieux in Manon opposite Natalie Dessay. He then returned to the Vienna State Opera as Nemorino and to the Bavarian State Opera as Alfredo. He sang Tebaldo in Bellini’s I Capuleti e Montecchi at the Paris Opera, the title role in a new production of Faust at the Festspielhaus Baden-Baden, and Rodolfo at the Royal Opera House. He also sang his first performances of Verdi’s Requiem at the Semperoper Dresden under Christian Thielemann and made his debut at the Verbier Festival in 2014 in Berlioz’s La Damnation de Faust, a work he also sang in the fall in Valencia.

In the 2012/13 season, Mr. Castronovo returned to the Metropolitan Opera as Don Ottavio in Don Giovanni, a role he also sang in Baden-Baden. He then made his debut in Amsterdam in a concert performance of The Pearl Fishers at the Concertgebeouw, after which he sang Alfredo at the Berlin State Opera and returned to the Paris Opera as Tom Rakewell in The Rake’s Progress. He sang Gennaro in Donizetti’s Lucrezia Borgia at the Bavarian State Opera and Théâtre Royale de la Monnaie in Brussels. He also performed at the Royal Opera House in two productions during the season; in April he sang Tamino in The Magic Flute, and in June he gave his first performances as Ruggero in La Rondine opposite Angela Gheorghiu. At the start of the 2011/12 season, he made his long awaited debut at the Lyric Opera of Chicago as Tamino. Other highlights from the season included Alfredo in Vienna, Nerone in The Coronation of Poppea at the Teatro Real in Madrid, Ferrando at the Royal Opera House, Ernesto in Don Pasquale at the San Diego Opera, and Mario Ruoppolo in Il Postino at the Teatro Municipal de Santiago – a role he had previously created at the work’s world premiere in Los Angeles, opposite Plácido Domingo.

Born in New York and raised in California, Charles Castronovo began his career as a resident at LA Opera. He was then invited to join the Metropolitan Opera’s Lindemann Young Artists Development Program, and in the autumn of 1999 he made his debut at the Metropolitan Opera as Beppe in the opening night performance of Pagliacci. In the first years of his career, he built his repertoire with such debuts as Tamino in The Magic Flute and Fenton in Falstaffin Pittsburgh, Don Ottavio in Don Giovanni and Ernesto in Don Pasquale in Boston, and Ferrando in Così fan tutte in Portland, where he also sang his first performances of Nemorino in The Elixir of Love. He debuted as Alfredo in La Traviata with the Minnesota Opera, as Belmonte in The Abduction from the Seraglio with the Colorado Opera, and as Elvino in La Sonnambula with the Michigan Opera Theater. He made his European stage debut at the 2000 Savonlinna Festival in Don Giovanni. He subsequently debuted in Germany at the Berlin State Opera in the same work under Daniel Barenboim, in France as Fenton at the Théâtre du Capitole in Toulouse, and in Great Britain at the London Proms of 2002 in Ravel’s L’Heure Espagnole. In the 2003/04 season, he made his debuts at the San Francisco Opera, Paris Opera and Vienna State Opera as Tamino, and in September of 2004 he debuted at the Royal Opera House as Ferrando. This was followed by his Italian stage debut as Alfredo at the Teatro Carlo Felice in Genoa. Other significant debuts included Alfredo at the Hamburg State Opera and the Megaron in Athens, Fenton at the Théâtre Royale de la Monnaie in Brussels, and Ferrando at the Bavarian State Opera in Munich. He also made his debut at the Salzburg Festival as Belmonte in The Abduction from the Seraglio.

Mr. Castronovo has participated in many revivals of more rarely performed works. He starred as Mylio in the revival of Lalo’s Le roi d’Ys in Toulouse, opened the 2010/11 season at the Paris Opera as Vincent in Mireille and debuted at the Festival de Montpellier in July of 2012 in Massenet’s Therese. He also recorded Mercadante’s Virginia for Opera Rara and sang Rossini’s Ermione in Santa Fe. A frequent soloist on the concert stage, he has appeared with the Chicago Symphony Orchestra and New York Philharmonic and has sang concerts in China, Japan, Russia, Sweden and Denmark.

PRODUCTIONS AT LA OPERA

LA TRAVIATA

https://www.laopera.org/season/1819-season-la-opera-season/la-traviata/

CHARLES CASTRONOVO

https://www.schmopera.com/scene/people/charles-castronovo/

Charles Castronovo, l’un des rares ténors les plus accomplis de notre temps

http://www.classictoulouse.com/entretiens-castronovo-charles-2018.html

Дмитрий Хворостовский, Кастроново "Искатели жемчуга" | Hvorostovsky, Castronovo "Pearl Fishers"

https://www.youtube.com/watch?v=dHe3-JMidx0

Charles Castronovo & Erwin Schrott - Giunto sul passo estremo... - "Mefistofele" (Baden-Baden, 2016)

https://www.youtube.com/watch?v=gXMZfkEJopc

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Kategorije: Ostalo
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