Autor: admin
Datum objave: 18.07.2020
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Zizi Jeanmaire And Roland Petit (1961)

Zizi Jeanmaire et Roland Petit, l’amour sur un pas de deux

Zizi Jeanmaire And Roland Petit (1961)

https://www.youtube.com/watch?v=s8_xBhllHw8

French title reads 'Visages Contemporains - Zizi Jeanmaire at Roland Petit'.
Various shots of ballet dancers and entertainers Zizi Jeanmaire and Roland Petit on the street, in and around their house. Various shots of a couple being interviewed. They are asked questions about their act - natural sound, in French. Material includes extracts from their shows  both classical dancing and music hall. Zizi is seen singing during her act. More shots of the interview and a couple dancing.  

Zizi Jeanmaire "Eh l'amour" | Archive INA

https://www.youtube.com/watch?v=ZVonKdtMcnc
3 juin 1978

Zizi JEANMAIRE, habillée d'un costume de plumes, chante "Eh l'amour". Elle est accompagnée de danseurs habillés en costumes noir. 

Zizi Jeanmaire - Mon truc en plumes

https://www.youtube.com/watch?v=DcZ2-B_oexw

Le jour où... j’ai flashé sur mon futur mari. Par Zizi Jeanmaire

https://www.parismatch.com/People/Spectacles/Le-jour-ou-j-a

i-flashe-sur-mon-futur-mari-Par-Zizi-Jeanmaire-133289

Le jour où. En 1933, à 9 ans, sur les bancs de l'école, il a suffi d'un regard pour que je tombe amoureuse de Roland Petit. Mais j'ai dû attendre longtemps notre premier tendre pas de deux.
Propos recueillis par François Labrouillère
Je venais d’entrer à l’école de danse de l’Opéra de Paris, celle des célèbres petits rats, où j’avais supplié mes parents de m’inscrire après avoir été éblouie par « Roméo et Juliette » de ­Gounod au Palais Garnier. A côté des cours de danse, où garçons et filles étaient séparés – l’époque était très stricte –, nous nous ­rendions à l’école communale, au rez-de-chaussée d’un immeuble de la rue d’Astorg, non loin de l’Opéra. Et là, les classes étaient mixtes. Le premier jour, quand on s’est installé derrière les pupitres, les garçons d’un côté, les filles de l’autre, je l’ai tout de suite remarqué. Nos yeux se sont croisés. Je suis tombée sous le charme. Et aujourd’hui, soixante-quinze ans plus tard, je l’aime comme au premier jour. Très mince, les jambes longues, le teint pâle, des boucles brunes et des yeux extraordinairement expressifs, il n’était pas un adolescent comme les autres. Excellent élève, toujours premier, il avait une sensibilité et un monde intérieur qui le rendaient différent. Nous avons fait toutes nos classes ensemble. Rieur, drôle, diaboliquement taquin, Roland aimait courtiser la maîtresse d’école pour obtenir d’elle tout ce qu’il voulait. Il me titillait sur mes tabliers, mes coiffures, mes tuniques. Ce qui n’était pas pour me déplaire. Chaque vendredi, comme un rite, nous partagions le clafoutis que m’avait préparé ma grand-mère. Mais malgré mes efforts, il ne s’intéressait pas ­particulièrement à moi. Fils de parents séparés – un père cafetier aux Halles, sa mère, Rose Repetto, future fondatrice de la marque de chaussons de danse aujourd’hui mondialement connue –, Roland Petit aimait déjà diriger. Chaque fin d’année, c’est lui qui organisait le petit spectacle des élèves. Je n’étais jamais choisie parmi les rôles qu’il distribuait, ce qui avait le don de m’irriter au plus haut point. En 1940, Roland et moi avons été engagés dans la même promotion du corps de ballet de l’Opéra. Je l’ai vu grandir, s’épanouir et, dès l’âge de 16 ans – c’est l’époque où il a commencé à me regarder avec un peu plus d’attention –, réaliser des choses extraordinaires. Curieux de tout, il aimait le jazz, la chanson, prenait des cours de théâtre, fréquentait les célébrités du Tout-Paris, Jean Cocteau, Picasso et bien d’autres. En 1945, à l’âge de 21 ans, Roland crée « Les forains » avec la compagnie qu’il vient de monter. De mon côté, après avoir quitté l’Opéra, donné des récitals à Paris et Londres, dansé à Monte-Carlo, j’étais à la croisée des chemins. Plus la danse accaparait ma vie, plus Roland prenait d’importance dans mon cœur.
Ma seule obsession était de ­travailler avec lui. Hélas, il ne s’était pas encore aperçu de mon amour... Notre première alliance, artistiquement parlant, eut lieu en 1949 à Londres, avec la création du ballet « Carmen ». Roland voulait une Carmen androgyne. Il me fit couper les cheveux. Je n’ai plus jamais changé de coiffure depuis. Le spectacle fut un immense ­succès et me révéla mon pouvoir de séduction. Mais lui semblait demeurer insensible à mes sentiments, et je ne partageais toujours pas sa vie privée. Après une année de rupture, due à l’ambiguïté de cette relation, c’est en 1954, à ­Hollywood, que nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Quelques semaines plus tard, le 29 décembre 1954, nous nous sommes mariés dans un petit village de la Beauce, la terre natale de Roland. Pour son premier numéro de l’année 1955, Paris Match nous offrait sa couverture avec ce titre « Les mariés du nouvel an ». Dire qu’à l’époque, à cause de nos caractères bien trempés, beaucoup parmi nos proches pensaient que cette union ne durerait pas.

Zizi Jeanmaire et Roland Petit, l’amour sur un pas de deux

https://www.parismatch.com/Culture/Spectacles/Zizi-Jeanmaire-Roland-Petit-histoire-amour-photos-1694720

Zizi Jeanmaire est décédée vendredi à l'âge de 96 ans, neuf ans après son âme soeur, à la ville et à la scène, le chorégraphe Roland Petit... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers les archives de Paris Match.
Elle n’était encore que le petite Renée Jeanmaire, quand elle a rencontré Roland Petit. Ils avaient 9 ans. Deux «petits rats», à la barre de l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris. Même après avoir quitté la vénérable maison, au sortir de la Seconde guerre mondiale, ils ne se sont jamais perdus de vue.
En 1948, Roland Petit lance sa compagnie, les Ballets de Paris. Renée devient sa «Carmen». Ils iront dans le West End de Londres, puis Broadway à New York, avant de gagner Hollywood pour mener chacun leur vie. Elle y trouvera la gloire, encore, et le surnom de «Zizi», mais ne supportera pas longtemps d’être séparée de lui. Et s’il a plus de mal à le dire, lui non plus…
Zizi Jeanmaire et Roland Petit se retrouvent en 1954, à Los Angeles. Quelques semaines plus tard, ils se marient dans la Beauce. Une année après, le couple accueille une petite Valentine. Zizi Jeanmaire et Roland Petit ne se quitteront plus jamais. Ensemble, le chorégraphe et sa belle étoile vont créer, monter, porter ensemble les plus beaux succès du music-hall français.
Zizi Jeanmaire est décédée vendredi à l'âge de 96 ans, neuf ans après celui avec qui elle avait tant partagé. En 2008, la danseuse avait raconté à Match leur rencontre. En 2002, le chorégraphe, lui, s'était confié sur leur retrouvailles de 1954...

Voici les interviews de Zizi Jeanmaire et Roland Petit, telles que publiées dans Paris Match en 2002 et 2008.







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Kategorije: Razgovor
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